Disparue dans la première moitiée des années 30, la marque Motobloc réapparaît au cours des années 50.
L’époque Riva-Sport Industries
Si l’usine de Bordeaux n’est pas équipée pour produire totalement des deux roues, elle est totalement adaptée à la production de moteurs en masse. À la fin des années 40′ – début des années 50′, de nombreux fabricants de cycles cherchent un partenaire motoriste. C’est le cas de la SCCM à Vichy (03). Avec l’appui du moteur Motobloc de 44 cm3, la gamme du constructeur bourbonnais prend un réel essor. Profitant de la notoriété de la marque bordelaise, SCCM et ses filiales en profitent pour commercialiser ses cyclomoteurs sous la marque Motobloc en complément de la gamme Riva.
Ensemble, ils développent un vélomoteur de conception révolutionnaire avec moteur positionné dans un cadre tubulaire bas et refroidi par tunnel d’air forcé. Il s’appelle Sulky. Malgré d’évidentes qualités, il ne parviendra pas à s’imposer sur le marché bouleversé par le départ des jeunes générations vers les combats en Algérie.
Les moteurs
Toujours logée à Bordeaux, la production des moteurs Motobloc sont des deux temps à la simplicité exemplaire.
Outre les modèles badgés au nom de la marque Motobloc, nous retrouvons les moteurs Motobloc 2 temps sur de nombreuses marques françaises de l’époque : Riva-Sport Industries, Monet-Goyon, …
Les Cyclomoteurs
Série Populaire, Standard, Master
De 1952 à 1954 sortent plusieurs configuration d’un modèle unique à moteur 44cc. Ce cyclomoteur type peut être avec fourche simple ou fourche à suspension, avec réservoir avant, réservoir sous la selle,… ou les deux servant ainsi de nourrisse. Une version luxe avec moteur 2 vitesses est également produite.
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Série 65cc
Afin d’agrémenter sa gamme de cyclomoteurs et vélomoteurs légers, le modèle S65 est crée, il existera en 3 versions, de la fourche parallélogramme à la fourche télescopique, accompagnant ainsi les tendances de l’époques qui évoluaient rapidement.
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Le Sulky
Afin d’être aussi présent sur le secteur du scooter très en vogue à l’époque, Motobloc se place dans le segments des scooters à grandes roues, un hybride entre le vélomoteur et le scooter. Prévu initialement pour avoir un tout nouveau moteur Motobloc à plat, ce sera finalement le moteur Mustang 98cc de chez AMC qui sera validé. Ce modèle sera décliné en de nombreuses version chez sa marque sœur RSI.
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Les vélomoteurs et motocyclettes
Complétant sa gamme, Motobloc présente dès 1953 des vélomoteurs (100cc et 125cc) et motocyclettes (175cc et 200cc). Pour cette gamme, les cadres sont des classiques de la S.A. Unimeca et les moteurs associés sont des Villiers 2 temps (également produit sous licence par Monet-Goyon) et des moteurs AMC 4 temps.
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Le renouveau électrique
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